L'histoire du sanctuaire de Notre-Dame de suc remonte au 9e siècle

C’est l'histoire d’un bouvier,  d'un bœuf, d'un dolmen situé sur la petite colline du massif méditerranéen de la Séranne, Le Suc, lieu de culte celtique à cette époque, et de la découverte d'une statue très blanche, en albâtre dit-on, de la Vierge Marie tenant l'enfant Jésus dans ses bras. 

Par trois fois cette statue sera retrouvée au même endroit, au pied du dolmen, dans une touffe de buis !

Par deux fois elle sera restituée aux Bénédictins de Brissac, qui à la troisième découverte décideront de bâtir une chapelle sur la colline du Suc.

 

  • Début du 18e siècle, MARIE confirme le sens de sa présence maternelle. En 1706, Jean de Courdurier, avocat général pour le roi à la Cour des Comptes de Montpellier, à Notre-Dame du Suc, fit un vœux pour que Dieu lui donne un enfant, alors que son épouse et lui étaient déjà fort avancés en âge.  Sa femme accoucha fort heureusement et, pour remercier Dieu et sa Saint Mère, il fit reconstruire de fond en comble la Chapelle et fit refaire la statue de la Sainte Vierge, par M. AUZIERES, de Montpellier, faisant mettre à l’intérieur la petite statue miraculeuse. (Mémoire des faits merveilleux qui sont arrivés à Notre-Dame du Suc, par M. L’abbé FABRE, ancien curé de Brissac).

 

  • En 1858, un savetier de Laroque, Pierre PORTAL, dont le fils de trois ans est à l’agonie,  vient à pied de nuit jusqu’au sanctuaire, et s’engage auprès de la Vierge, si Marie obtient la guérison, l’héritier lui sera consacré pour trois ans. Pas de miracle instantané, mais une guérison progressive… Fernand, ses 18 ans révolus, terminera ses études secondaires au petit séminaire de Montpellier. Prêtre, il va œuvrer tout particulièrement pour l’œcuménisme. La Mère du Suc stimule les vocations.

 

  • En 1866, on décide d’agrandir la chapelle et de construire l’édifice tel que vous le voyez aujourd’hui avec la statue sur son Rocher poli par la main de nombreux pèlerins, lieu de la découverte.

 

Cette statue, aujourd'hui encore, accueille les pèlerins et les passants qui viennent déposer à ses pieds et au pied du Rocher, leurs difficultés, leurs supplications, leurs joies, toutes leurs intentions, et leur oui dans le mariage, la vie religieuse, ou le sacerdoce.

Comment ne pas rapporter les grâces contemporaines de Notre-Dame du Bel Amour... Elle que l’on nomme la «céleste  pourvoyeuse, éveilleuse et gardienne des vocations, gardienne de la Foi dans notre région ». Nombreux sont les prêtres, religieux et religieuses, originaires de cette région, qui doivent l’éveil et la persévérance de leur vocation à la foi de leurs parents qui les vouèrent, enfants à Notre-Dame du Suc.

Combien de couples accompagne t-elle à se dire «Oui », combien d’invocations accueille-t-elle d’hommes et de femmes en difficultés pour accueillir un enfant... Combien de témoignages de jeunes et moins jeunes qui ont confié leur couple aux pieds de la douce Mère du Suc.

Combien de guérisons physiques ou morales nous sont témoignées... Combien de faveurs spirituelles et de grâces reçues.

Notre-Dame du Suc, aujourd’hui comme hier, écoute nos prières et nos demandes pour les présenter à son Fils.

Une autre des dévotions et des pratiques pieuses en honneur dans notre vénéré sanctuaire, une des plus belles, des plus touchantes, des plus populaires et assurément des plus efficaces, c’est celle des enfants voués ou consacrés  à la Reine des Cévennes. Que de parents chrétiens, depuis des siècles sont venus apporter et consacrer à Celle qui est pour nous tous la meilleure des mères, ces chers petits enfants sur la tête desquels reposent leur plus douce joie et leurs plus légitimes espérances !

Aujourd’hui encore, une démarche personnelle est proposée aux parents, au Sanctuaire pour la consécration de leur enfant.

Notre-Dame du Suc, Notre-Dame du Bel Amour, écoute, entend et intercède. Elle n'a qu'à chuchoter à l'oreille de son fils et lui, fait le reste. «Ne crains pas, crois seulement», nous redit-elle à la suite de son Fils en répétant avec douceur, « Faites tout ce qu’il vous dira... ».

La consolante Vierge du Suc se montre miséricordieuse envers ses enfants !... Que de bienfaits et de bonté sont répandus par la Bonne Mère du Suc sur tous ceux qui avec amour et confiance l’ont invoquée !

Oh ! L’action secrète et divine de la Vierge du Suc depuis de nombreuses  années, demeure toujours et encore ! Vraiment la montagne du Suc est le siège des grâces de la Reine du Ciel ! »

Depuis plus de 1200 ans, les pèlerins et les visiteurs viennent seuls, en famille ou en groupes, guidés par la même foi et la même espérance, avec la certitude de trouver au Suc un havre de paix.

 

Venez, prier Notre-Dame du Suc, vénérer le Rocher

et vous verrez des merveilles !